L’essor du coaching bien-être attire l’attention de la DGCCRF

La DGCCRF appelle les consommateurs souscrivant à des prestations de « coaching » à rester vigilants.

Les apprenants doivent se renseigner sur les compétences et titres des professionnels, et demander des justificatifs des mentions valorisantes avancées par les professionnels.


Contexte

La pratique de l’accompagnement personnalisé, aussi connue sous le nom de « coaching », est en plein essor depuis la crise sanitaire du Covid. Les ventes de livres relatifs au développement personnel connaissent un important succès et de nombreux organismes ou professionnels indépendants proposent des prestations aux contours variés. Elle correspond à la prise en charge individuelle ou collective de personnes par le biais de conseils ou de techniques d’accompagnement personnalisés dans de vastes champs de la vie professionnelle et privée. Elle touche aujourd’hui un large public, d’entreprises comme de consommateurs particuliers.


Le rapport

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a enquête de 2021 à 2022. Elle a mis en évidence de nombreuses anomalies : sur les 165 professionnels et établissements de formation contrôlés, près de 80% ont été signalés pour des pratiques trompeuses en matière de compétences, de titres professionnels et de mentions valorisantes.

Les manquements / infractions :

  • Des pratiques commerciales trompeuses
  • Des attestations présentées comme des diplômes
  • Une méconnaissance de la loi
  • Voire des encouragement à abandonner la médecine traditionnelle…